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les chapelles du calvaire
Diaporama du statuaire du Cavaire

HISTORIQUE DES CHAPELLES DU  CALVAIRE DE VENCE

 

À la fin du XVIIe et début du XVIIIe siècle, un chanoine de Vence entreprit  d’ériger un chemin de croix sur le lieu d’un ancien calvaire dit Mont Calvaire.

Le long de ce chemin, il éleva huit chapelles mar-quant les stations de la passion du Christ. Chaque chapelle hébergeait des statues polychromes d’un mètre cinquante environ.

Cet ensemble de statues, unique en France, dont il reste miraculeusement cinquante sujets a été exécuté par des artistes locaux non expérimentés dans l’art statuaire, mais mus par une force expressive digne des meilleures représentations d’art populaire.

Depuis leur origine, ces chapelles, d’un style typi-quement provençal, ont subi de nombreux avatars dus aux guerres, à la Révolution, puis, en 1905, à l’expropriation des biens de l’église. Deux chapelles ont malheureusement déjà disparu et les autres étaient en voie de perdition ou à usage d’entrepôt. Elles ont été classées Monument Historique en 1989.

Faute d’entretien et malgré les tentatives de sauvegarde depuis 1972, la dégradation des bâtiments a conduit à retirer les statues pour les mettre en sûreté.

 

L’intérêt exceptionnel de cette statuaire lui a valu d’être classée Monument Historique en 1997 par la Commission Supérieure des Monuments Historiques aux motifs suivants : « ces sculptures  constituent les vestiges de cette œuvre exceptionnelle dans le Sud-Est de la France, comparable aux  Sacri Monti du Piémont et pour sa rareté et son importance dans l’ancien diocèse de VENCE ».

 

La Ville de VENCE grâce à l’aide de l’Etat et de l’association Patrimoine Religieux Vençois restaure cet ensemble de Chapelles qui,  après la réinstallation de la statuaire, en restituera un lieu d’intérêt majeur pour l’histoire de l’art populaire provençal et le rétablissement d’un culte ancestral.

L’importance des travaux, qui seront conduits sous la surveillance de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, nécessite un financement complémentaire que nous comptons recueillir grâce à la souscription ouverte auprès de la Fondation du Patrimoine.