Chapelle des Pénitents Blancs

 

Issue de la confrérie de la miséricorde 1523, la confrérie des pénitents blancs est fondée en 1567 sous le patronage de saint Bernardin

 

C’est la plus grande des chapelles de la ville ; elle date de 1614. Elle possède une jolie coupole et un clocher de plan carré couverts de tuiles plates vernissées de couleurs. La chapelle a conservé son sol en carrelage vernissé.

 

Une porte obturée donnant dans la chapelle face au chœur est visible de l’extérieur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On y entre par un porche hors œuvre donnant sur une agréable petite place, une plaque en bronze à la mémoire du poète Frédéric Mistral porte la mention : « Desempièr Arle jusqu’à Venço Escoutas me, gent de Provenço. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À l’intérieur, elle est pourvue, sur les trois côtés, de lambris en sapin formant sièges, en partie recouverts par des panneaux, mobilier classique des confréries de pénitents. L’autel en maçonnerie a été déposé pour permettre des expositions d’art contemporain.

 

Face à l’entrée, dans une chapelle, se trouve un autel en marbre de 1887. En contournant l’édifice côté sud, on s’aperçoit que cette chapelle comportait sur son mur à l’est une grande porte en cintre obturée. Il semble que cette partie de l’édifice pourrait être antérieure à la construction de la chapelle de (1614). Il pourrait y avoir un lien entre l’ex-chapelle de la confrérie de la miséricorde, qui avait obtenu, en 1523, le droit de tenir assemblée dans la ville et la reprise de ses activités par la confrérie des pénitents blancs qui auraient pu avoir agrandi l’édifice.

Par contre, la sacristie est un ajout.

 

 

 

 

 

Les tableaux et objets qui s’y trouvaient en 1905, date d’expropriation des biens de l’Église, ont été regroupés dans la cathédrale dont le tableau de la descente de croix 260 × 194 fin XVIIe siècle, qui se trouvait dans le chœur, au-dessus de l’autel, ainsi qu’une série de huit saints, de moindre intérêt et trois  autres d’un art populaire pouvant présenter un certain intérêt iconographique.

 

Tous ces tableaux sont en très mauvais état et attendent, dans la cathédrale, un mécénat pour leur restauration.

 

Sur le mur, face au chœur, se trouvent des traces de fresques, probablement un fronton au-dessus du siège du prieur.

 

Cette chapelle est actuellement utilisée par la ville pour des expositions d’art contemporain.

 

 

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